mercredi 15 août 2012

www.dune-asbl.be/

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Vous trouverez ci-dessous une liste non encore exhaustive, de sites ou d'associations qui peuvent vous venir en aide. N'hésitez pas à les contacter !

Vous pouvez aussi me contacter directement, soit via Facebook, soit par mail : psyapp@gmail.com
ou encore m'appeler par téléphone au 0473 / 22.65.70

  • A donner sur facebook.
  • Recherche sur Facebook.
  • Solidarity ASBL.
  • La Maraude.
  • Dune ASBL. (Aide aux toxicomanes)
  • SMES.BE
  • Entraide et solidarité au quotidien.

Cette liste sera complétée dans les jours qui viennent.

Bien cordialement,

Iaqov Demarque
Psychanalyste
Président de l'Association "Psys en Rue"

jeudi 26 juillet 2012

STOP A L’ASSISTANCE , OUI A L'AUTONOMIE .

STOP A L’ASSISTANCE
OUI A L’AUTONOMIE


Revendications et propositions principales d’associations de SDF
Élaborées lors d’un colloque organisé par le Collectif Contre les Exclusions,
et qui reprend plusieurs constats et propositions d’autres groupes de SDF
de Bruxelles, Liège, Charleroi, Anvers etc…



Constats: la situation des SDF s’est un peu améliorée depuis une quinzaine d’année grâce à leur combat, des lois ont été rendues applicables, des services se sont multipliés. Pourtant de nombreuses lacunes subsistent tant au niveau de Bruxelles que dans l’ensemble du pays. Elles sont d’autant plus intolérables que la richesse et le luxe s’affichent de plus en plus, ce qui augmente la souffrance causée par la fracture.

De nombreux SDF se voient dans l’obligation de rejoindre les grandes villes comme Liège, Charleroi, Namur, Bruxelles ou Anvers car il y a trop peu de structure d'accueil de nuit dans leur région. En Flandres, seule la ville d’Anvers possède un abri de nuit. C’est le même constat pour le faible nombre de logements de transit.

De nombreux SDF sont tentés d’accepter le petit logement qu’on leur propose. Pourtant d’un côté, ils craignent la solitude, et d’autre part, ils savent qu’ils seront pénalisés à cause du taux cohabitant s’ils vivent à deux ou à trois. Or, ils ont besoin d’argent pour payer leurs dettes parce que dès qu’ils ont un domicile privé, les cadavres sortent du placard (les huissiers reprennent la chasse).

De nombreux SDF auraient pu éviter la rue, ou en sortir plus rapidement, s’ils avaient mieux connu leurs droits.

De nombreux SDF se voient exclus d’abris de nuit ou de maison d’accueil à cause de leur animal de compagnie

De nombreux SDF se plaignent de ne pas être pris en considération et respectés comme des êtres humains à part entière: les structures publiques des villes ne tiennent pas compte d’eux. Les fontaines publiques d’eau potable disparaissent du paysage, de même que les urinoirs et W-C publics. L’accès à des douches est rendu presque impossible, surtout en été lors de la fermeture des structures d’accueil. Bien souvent leur liberté de circulation est entravée par à cause de leurs paquets: pas de consignes adaptées à leurs besoins.

Plus d’une fois, des gens de la rue ou des personnes précarisées “pètent les plombs” et rompent tout contact avec leur assistant social. C’est ainsi qu’ils se retrouvent à la rue et y restent.



Propositions

Mesures fédérales ou régionales:
supprimer la pénalisation du taux cohabitant. Nous rappelons que la Belgique a été montrée du doigt en l’an 2000 comme violant les droits économiques et sociaux des chômeurs par la Commission ad hoc des Nations Unies. Elle devait mettre de l’ordre pour le mois de juin 2005 (cinq), mais c’est le black out total.

Organiser une sorte de péréquation entre les villes pour soutenir financièrement les grandes villes en vue de l’accueil des SDF. Si une ville de x milliers d’habitants ne possède pas d’abri de nuit ou n’a pas y.. logements de transit, elle doit alors payer une certaine somme qui tombe dans un pot commun qui vient en aide aux grandes villes qui possèdent ces structures. La France a innové dans ce sens.

Soutenir l’accès aux logements communautaires pour les personnes fragilisées

Faciliter l’accès aux transports publics: c’est en partie réalisé en Flandre et à Bruxelles, mais pas en Wallonie.


Mesures communales: + de dignité
multiplier les logements de transit et soutenir les logements communautaires

assurer un nombre suffisant de fontaines publiques d’eau potable, de w-c et d’urinoirs dans les villes, grandes ou petites, il s’agit du respect des plus démunis.

Assurer une information correcte des droits et des moyens de les obtenir grâce à des brochures accessibles à tous et disponibles à la poste, maison communale, bureau de police etc…

Faire en sorte que les personnes sans abri soient traitées dignement dans les abris de nuit. Bien des SDF se plaignent d’être obligés de dormir avec leurs habits de la journée, et ne peuvent utiliser des vêtements de nuit. Or, plus d’une fois, ces personnes doivent se présenter au travail ou dans des bureaux officiels à 09h du matin et ne sont pas propres.

Il y a des douches dans les bains publics ou les nombreuses salles de sport: inventer un système qui permette aux gens en difficulté, pas seulement les SDF, d’avoir accès à des soins qui aujourd’hui ne sont plus un luxe.

Soutenir les maisons d’accueil pour SDF dans leur mission de dynamiser leur public et non de les infantiliser et les maintenir dans l’assistanat: trouver un système pour qu’ils puissent rentrer tard, mieux intégrer leurs hôtes dans la gestion et l’organisation de la maison. Faire en sorte que ce soit des chambres individuelles et non des dortoirs qui soit mis à la disposition des personnes.

Favoriser l’engagement de personnes ayant connu l’extrême pauvreté, dans des structures d’accueil.

Organiser un système de médiateur pour les maisons d’accueil, afin que la personne concernée puisse revendiquer ses droits par rapport à la maison qui l’accueille.


27 juin 2006

Union des SDF de Bruxelles,
José Parades(soutenu par l’ONHU)

Front Commun SDF
Jean Peeters 0479/68 60 20





La dépendance engendre la violence
depuis quelques années, elle augmente dans les structures d’accueil
L’autonomie, assure la croissance
nombre de personnes ayant vécu l’extrême précarité retrouvent une nouvelle vie en sortant de la dépendance et en créant des actions de solidarité

"Adresse de référence ? Ici ç ça n'existe pas..." : Un scandale, à dénoncer systématiquement .

ADRESSE DE REFERENCE ? ICI, CA N’EXISTE PAS !

Un scandale à dénoncer systématiquement.



Certaines communes en Belgique, mettent tellement d’obstacles avant de donner l’adresse de référence, que les gens se découragent, et…. c’est leur but !

Dans d’autres, ils vous domicilient d’office si vous avez le malheur de dormir dans le divan d’un ami. Dans d’autres communes, après avoir été confrontés aux différents textes et circulaires ministérielles, les AS reconnaissent que vous avez droit à une adresse de référence, mais…… deux minutes après, leur chef vient vous dire : ah oui, vous avez raison, mais ici, on ne respecte pas cette loi !

Nous gardons bien précieusement le nom de ces communes, car nous avons l’impression que la Secrétaire d’Etat est sensible au problème. Le danger évidemment, c’est qu’elle ne corrige la loi dans un sens plus restrictif qu’avant ! La mobilisation s’impose, car mieux vaut prévenir que guérir !

Dans un mime devant la Secrétaire d’Etat, nous avons essayé de montrer toutes les embûches et parfois l’illégalité de certains CPAS, en commençant par le nombre de papiers qu’on vous demande un à un !

Et ils sont nombreux : preuve que vous résidez sur la commune, preuve de revenus insuffisants, radiation du Registre de la Commune et même la Composition de ménage !

Et pour finir, même quand l’Assistant social est d’accord, son chef arrive en déclarant oui, effectivement c’est la loi, mais ici, on ne fait pas d’adresse de référence, allez plutôt dans une autre ville (sic) !

Extrait du journal du front commun SDF, de juin 2012

mercredi 25 juillet 2012

CPAS- Belgique : A propos de la "prime d'installation"....

CPAS - Belgique : à propos de la "prime d'installation".


Voici, ci dessous, un texte tiré directement des documents officiels des CPAS (Centres Publics d'Aide Sociale). On verra surtout que, si les choses semblent claires, l'appréciation du fait que vous soyez ou non sans abri, reste à la totale discrétion des CPAS !
La grande question est : de qui se moque-t-on ? Des sans-abris, ou, carrément de la Loi ?


La prime d’installation

Version n°: 01
Mise en ligne: 05-11-2006
Dernière actualisation: 22-09-2008
Version imprimable: FV_prime_installation__Fr__3.pdf
  1. A quoi sert cette fiche ?
  2. Qu’est-ce que la prime d’installation ?
  3. Qui peut bénéficier de la prime d’installation ?
  4. Quelles conditions dois-je remplir pour obtenir la prime d’installation ?
  5. A combien s’élève la prime d’installation ?
  6. Quand est-ce qu’une personne est sans-abri ?
  7. La prime d’installation est-elle réservée aux personnes sans-abri ?
  8. Est-ce que j’ai droit à une prime d’installation si je suis demandeur d’asile ?
  9. Combien de fois ai-je droit à une prime d’installation ?
  10. Combien de personnes par ménage peuvent avoir droit à une prime d’installation ?
  11. Comment le CPAS va-t-il vérifier que j’étais sans-abri ou habitant de camping ?
  12. J’étais sans-abri et j’habite dans un logement de transit, est-ce que j’ai droit à une prime d’installation si je trouve un logement ?
  13. Auprès de quel CPAS dois-je introduire ma demande ?
  14. Est-ce que je peux demander une prime d’installation si j’ai déjà reçu une aide du CPAS pour la constitution de la garantie locative ?
  15. Est-ce que le CPAS peut exiger que j’utilise le montant de la prime d’installation pour le financement de mon loyer ou de ma garantie locative ?
  16. Qui peut introduire une demande de prime d’installation auprès du CPAS ?
  17. Est-ce que je dois fournir des documents au CPAS ?
  18. Qu’est-ce que le CPAS va faire lors de la réception de ma demande d’aide ?
  19. Où m’adresser si j’ai d’autres questions ?

1. A quoi sert cette fiche ?

Cette fiche fait partie d’un ensemble de fiches que toute personne peut consulter sur le site www.ocmw-info-cpas.be.
Toutes ces fiches donnent des réponses concrètes aux questions importantes que se posent les personnes concernant les aides et les services offerts par les CPAS (Centres publics d’action sociale).
Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question dans l’une des fiches ou si vous avez des questions encore plus précises sur certaines aides, n’hésitez pas à contacter le CPAS de la commune où vous habitez.
En dessous du titre de chaque fiche se trouve un encadré avec la date de la fiche et la date de la dernière actualisation.
Aucun droit ne peut être exigé sur base des informations présentées ici ; pour ce faire, vous devez vous référer aux textes légaux et réglementaires.
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2. Qu’est-ce que la prime d’installation ?

La prime d’installation est une somme d’argent qui doit vous permettre d’aménager et d’équiper votre logement. Concrètement elle peut être utilisée pour couvrir des dépenses pour l'achat de meubles (lit, table, frigo, etc.) ou des frais de raccordement (gaz, électricité, etc.).
La prime d’installation est accordée par les CPAS.
L’objectif de cette prime est d’encourager les personnes sans-abri et les personnes qui vivent dans un camping à s’installer dans un logement et d’ainsi disposer ensuite d’une adresse officielle, ce qui ouvre des avantages.
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3. Qui peut bénéficier de la prime d’installation ?

Toute personne qui était sans-abri ou qui vivait dans un camping a droit à une prime d’installation lorsqu’elle a trouvé un logement pour s’installer, si elle remplit certaines conditions. (Voir « Quelles conditions dois-je remplir pour obtenir la prime d’installation ? »)
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4. Quelles conditions dois-je remplir pour obtenir la prime d’installation ?

Pour pouvoir obtenir la prime d’installation, cinq conditions doivent être remplies. Au moment de l’introduction de votre demande, le CPAS vérifiera si les cinq conditions sont bien remplies. Pour cela, il va vous poser quelques questions et, si nécessaire, effectuer une visite à votre domicile (Voir fiche « procédure concernant une demande d’aide »).

Condition 1: Vous devez avoir trouvé un logement

Vous devez trouver un logement que vous louez ou que vous pouvez occuper comme résidence principale.
Il n’est pas nécessaire que vous viviez seul dans ce logement. Vous pouvez y vivre avec des personnes librement choisies.

Condition 2: Ce logement doit vous servir de résidence principale

Un logement sert de résidence principale si vous y vivez la plupart du temps.
Il est important que le logement vous serve de résidence principale. Une résidence où vous vivez provisoirement ne suffit en principe pas pour avoir droit à une prime d’installation.

Condition 3: Vous étiez sans-abri ou habitant de camping avant d’avoir trouvé ce logement

Pour avoir droit à la prime, vous deviez être sans-abri ou habitant d’un camping avant d’avoir trouvé votre logement.
En principe le CPAS estimera que vous étiez sans-abri si, avant d’avoir trouvé votre logement, vous viviez dans la rue, dans un squat, dans une maison d’accueil, chez quelqu’un qui vous hébergeait provisoirement, en prison, dans une communauté pour sans-abri, etc.
En principe le CPAS estimera que vous étiez un habitant de camping si, avant de trouver votre logement, vous résidiez de façon permanente sur un terrain de camping ou dans un parc résidentiel en principe réservé au tourisme. Il peut s’agir d’un terrain privé ou d’un terrain communal, d’un terrain que vous louez ou d’un terrain que vous possédez, d’une caravane ou bien d’un chalet, dans laquelle ou lequel vous habitiez gratuitement ou que vous possédiez.
C’est le CPAS qui doit apprécier si vous apparteniez à une ou l’autre catégorie.

Condition 4: Vous recevez un des revenus ci-dessous

  • Un revenu d’intégration du CPAS (RIS)
  • Une aide sociale équivalente du CPAS (ERIS)
  • Une allocation de chômage ou d’invalidité ou un autre revenu à charge de la sécurité sociale
  • Le revenu garanti aux personnes âgées (RGPA) ou la garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA)
Si vous ne recevez aucun des revenus mentionnés ci-dessus, vous entrez quand même en considération si vos revenus sont inférieurs à 1.043,61 euros par mois (le revenu d’intégration mensuel majoré de 10 % au 1er septembre 2008).
Le CPAS va calculer vos revenus suivant les règles contenues dans la loi.

Condition 5: Vous n’avez encore jamais reçu de prime d’installation

Suivant la loi, vous avez droit à une prime d’installation une seule fois au cours de votre vie. Si vous avez déjà obtenu une telle prime, vous n’y avez en principe plus droit.
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5. A combien s’élève la prime d’installation ?

Actuellement, le montant de la prime d’installation s’élève à 948,74 euros (montant en vigueur à la date du 1er septembre 2008).
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6. Quand est-ce qu’une personne est sans-abri ?

En principe vous êtes considéré comme étant sans-abri si vous vivez dans la rue, dans un squat, dans une maison d’accueil, chez quelqu’un qui vous héberge provisoirement, en prison, dans une communauté pour sans-abri, etc.
C’est le CPAS qui appréciera si une personne est en état sans-abri.
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7. La prime d’installation est-elle réservée aux personnes sans-abri ?

Non, les habitants de camping ont également droit à une prime d’installation. En principe vous êtes considéré comme étant un habitant de camping si vous résidez de façon permanente sur un terrain de camping ou dans un parc résidentiel en principe réservé au tourisme. Il peut s’agir d’un terrain privé ou d’un terrain communal, d’un terrain que vous louez ou d’un terrain que vous possédez, d’une caravane ou bien d’un chalet, dans laquelle ou lequel vous habitez gratuitement ou que vous possédez. (Voir « Qui peut bénéficier de la prime d’installation ? »)
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8. Est-ce que j’ai droit à une prime d’installation si je suis demandeur d’asile ?

Non mais sous certaines conditions vous pouvez avoir droit à une intervention dans les frais de logement. Cette intervention est traitée dans une fiche séparée (Voir fiche « intervention dans les frais de logement pour les demandeur d'asile »).
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9. Combien de fois ai-je droit à une prime d’installation ?

Vous pouvez obtenir la prime d’installation une seule fois au cours de votre vie. Même si vous déménagez plusieurs fois, vous ne pouvez l’obtenir qu’une fois.
Si vous introduisez une demande, le CPAS vérifiera si vous avez déjà obtenu la prime d’installation auparavant.
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10. Combien de personnes par ménage peuvent avoir droit à une prime d’installation ?

Si vous cohabitez avec une ou plusieurs personnes qui remplissent chacune les conditions d’octroi, trois situations peuvent se présenter :

a) Situation 1 :

Si vous recevez tous un revenu d’intégration, chaque personne a droit à une prime d’installation.

b) Situation 2 :

Si vous recevez tous un revenu autre qu’un revenu d’intégration, seul la personne qui introduira la demande pourra recevoir une prime d’installation. En cas de séparation ultérieure du ménage, la personne qui n’a pas introduit la demande pourra éventuellement encore prétendre à une prime d’installation en son nom.

c) Situation 3 :

Si vous recevez un revenu d’intégration et la personne avec qui vous cohabitez un revenu autre qu’un revenu d’intégration ou inversement, vous avez droit chacun à une prime d’installation.
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11. Comment le CPAS va-t-il vérifier que j’étais sans-abri ou habitant de camping ?

Le CPAS va procéder à une enquête sociale. Il va vous poser des questions, éventuellement vous demander des documents, vous rendre visite, etc. (Voir fiche « procédure concernant une demande d’aide »)
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12. J’étais sans-abri et j’habite dans un logement de transit, est-ce que j’ai droit à une prime d’installation si je trouve un logement ?

Oui, si le logement que vous venez de trouver vous sert de résidence principale et si vous remplissez toutes les autres conditions pour avoir droit à la prime.
Un logement de transit est considéré comme une résidence provisoire et non comme une résidence principale. En principe le CPAS considérera que vous étiez encore sans-abri pendant votre séjour dans le logement de transit (Voir « Quelles conditions dois-je remplir pour obtenir la prime d’installation ? »).
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13. Auprès de quel CPAS dois-je introduire ma demande ?

En principe, vous devez introduire votre demande pour une prime d’installation auprès du CPAS de la commune où vous avez trouvé votre logement. C’est donc le CPAS de la commune où vous vous installez.
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14. Est-ce que je peux demander une prime d’installation si j’ai déjà reçu une aide du CPAS pour la constitution de la garantie locative ?

Oui, vous pouvez demander une prime d’installation au CPAS même si vous avez déjà reçu une aide pour la constitution de la garantie locative. Ce sont deux choses tout à fait différentes.
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15. Est-ce que le CPAS peut exiger que j’utilise le montant de la prime d’installation pour le financement de mon loyer ou de ma garantie locative ?

Non, la prime d’installation sert à équiper un logement de meubles et ne peut en aucun cas être utilisée pour le paiement du loyer ou d’une garantie locative.
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16. Qui peut introduire une demande pour une prime d’installation auprès du CPAS ?

La demande de prime d’installation doit être introduite par vous-même ou, si vous ne pouvez pas vous déplacer, par une personne de votre entourage. Dans ce cas, vous devez lui remettre un document écrit qui l’y autorise.
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17. Est-ce que je dois fournir des documents au CPAS ?

Oui, il y a certains documents que vous devez apporter pour que le CPAS puisse vous aider. Le CPAS auprès duquel vous introduirez votre demande vous dira quels sont les documents dont il a besoin pour traiter votre dossier.
Le CPAS pourra vous demander de fournir par exemple le ou les documents suivants :
  • La carte d’identité (carte de séjour, ou l’annexe,…) de chaque membre du ménage
  • La carte SIS de mutuelle de chaque membre du ménage
  • Le contrat de bail de votre logement
  • Les preuves de paiement de vos 3 derniers loyers
  • Votre dernière facture d’énergie (électricité, eau, gaz)
  • Les preuves des ressources de chacun de votre ménage (salaire, chômage, indemnités de mutuelle, allocation familiales, pension, etc.)
  • Pour les personnes qui viennent de s’installer dans la commune, une attestation de fin d’aide du précédent CPAS
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18. Qu’est-ce que le CPAS va faire lors de la réception de ma demande d’aide ?

Le CPAS vérifiera par une enquête sociale si toutes les conditions d’octroi sont remplies (Voir « Quelles conditions dois-je remplir pour obtenir la prime d’installation ? »).
Le CPAS prendra une décision sur votre demande d’aide dans le plus bref délai, et au plus tard dans le mois qui suit la réception de votre demande. (Voir fiche « procédure concernant une demande d’aide »)
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19. Où m’adresser si j’ai d’autres questions ?

Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question dans l’une des fiches disponibles sur le site www.ocmw-info-cpas.be, ou si vous avez des questions encore plus précises sur certaines aides, n’hésitez pas à contacter le CPAS de la commune où vous habitez. (Voir la fiche « les adresses et heures d’ouverture des 19 CPAS de la Région de Bruxelles-Capitale »).

"Psys en Rue" se constitue en ASBL.

Psys en Rue se constitue en ASBL.


Afin de pouvoir être plus actifs sur le terrain, et de pouvoir jouir d'une véritable reconnaissance de la part de différents services publics, "Psys en Rue" se constitue en ASBL.
Nos statuts sont actuellement en cours de rédaction. Nous projetons une publication au "Moniteur" dans le courant du mois d'octobre.
Pour ce faire, une réunion des Administrateurs sera programmée en septembre, afin de faire ensemble une relecture des statuts et de nous mettre d'accord sur leur finalisation.
Le travail sur le terrain est d'ores et déjà commencé.
Toute personne désireuse de se joindre à nous dans ce travail peut déjà se manifester, et rejoindre l'Assemblée Générale.
Nous sommes aussi déjà repris comme intervenants de première ligne, dans le réseau de l'ASBL "DUNE", qui travaille essentiellement avec des toxicomanes. C'est un premier pas vers l'insertion de notre Association dans le réseau "Santé Mentale" de Bruxelles.
Vous serez, par le biais de ce blog, régulièrement tenus informé des avancées de nos démarches, ainsi que de nos actions en rue.

Merci de l'intérêt que vous portez à "Psys en Rue"

Iaqov Demarque
Psychanalyste

"Maraude " hard, pour Psys en Rue. Par Iaqov Demarque.

“Maraude” hard, pour Psys en Rue.




Par Iaqov Demarque, psychanalyste.






Cet après-midi, je décide d’aller “marauder” du côté de la Gare du Midi, à Bruxelles.
Histoire de faire un peu de repérage, de distribuer quelques flyers pour le prochain repas de la Maraude, quelques “bons plans”, aussi, avec les coordonnées de “Psys en Rue”.
Tiens, ça va vite, aujourd’hui : à peine trois quarts d’heure... ben oui, c’est le WE !
Sur place, j’observe....
Un groupe de Polonais papote, une canette ou une bouteille de Ravini à la main. Un faux martini, à 3 euros 50 le litre, qui vous nécrose le foie en deux temps trois mouvements. une belle saloperie ! Mais bon, je les comprends : ça saoule, ça déstresse...
Soudain surgit un jeune Marocain, très excité, visiblement sous l’influence d’autre chose que le Ravini. Speed, ou coke, à coup sûr !
Il est hyper agressif, et s’en prend à un des polonais. Il le menace, le frappe, part, revient, recommence ses agressions. Au moins une dizaine de fois.
Il balance son pied dans un vieux robot de cuisine, dont la coque éclate. Il hurle ! Le polonais reste calme, il ne riposte pas.
Soudain, le Marocain lui arrache sa casquette et part avec....
Je m’approche du groupe, et je demande aux Polonais pourquoi il est si énervé. Réponse à laquelle je m’attendais : drogue.
Il revient....
Il agresse à nouveau le polonais, puis me regarde, et surtout regarde mon badge.
Je lui parle.... “Pourquoi êtes vous si énervé contre lui ?” Il m’explique que c’est son ami, qu’il lui avait confié un sac de chemises qu’il comptait revendre, et qu’il les lui a volées....
puis tout à coup, il repète un câble, empoigne le bol en plastique du vieux robot de cuisine, le casse, et menace de taillader le visage du Polonais avec. Ils s’empoignent, ça commence à cogner dur.
Dans ma tête, tout se passe très vite : je fais quoi ? Le 101, pour appeler les flics ? Non, je ne peux pas faire ça, ce serait violer moi-même ce que je suis, et les enfoncer encore plus...
Alors tant pis, j’y vais !
J’attrape un bras du jeune marocain, et je lui dis : “arrête, ça ne sert à rien !”.
Il lache le Polonais, me regarde droit dans les yeux, et me tend la main, en me disant : “il a de la chance que t’étais là, j’allais le tuer !” Puis il vient s’asseoir , par terre, près de moi, à l’entrée des escalators. On parle. Il s’appelle S.
Il s’en va, ensuite, oubliant son petit sac à dos.... Je le ramasse et essaie de le rejoindre, mais il a disparu, je ne sais où... de toutes façons, son sac est vide....
Retour vers les Polonais. Je sens que j’ai marqué des points... Il n’y en a qu’un du groupe qui parle plus ou moins bien le français. On parle, on échange... Contact établi, c’est positif !
Je repars vers l’arrêt “Suède”, à pieds, longeant la Gare.
Sous le porche d’entrée, deux femmes, assises à terre, une “Gordon” à la main.
L’une d’elle me dit “ah, bonjour cher ami, comment allez-vous ?” ...je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vue. mais je décide d’entrer dans son jeu....
Je m’assied par terre, à côté d’elle.
Elle me parle, me montre sur ses bras, des plaies pas très nettes... Pansements sales, imbibés de pus... Merde, je n’ai pas ma trousse.... (ben oui, il m’arrive de jouer les infirmiers !)
Elle me raconte sa vie, ce qu’elle endure. 23 ans de rue ! La misère, les rats, la crasse, les MST.... Elle doit avoir moins de 50 ans, et en paraît 25 de plus...
Elle est très lucide sur sa situation, très objective. C’est X, la “reine de la Gare du Midi”.
Elle remarque mon badge et me demande : “tu es psychologue ?” (eh oui, le “tu” est de mise, dans ce milieu, n’en déplaise à certains “confrères” !) Je lui réponds : “non, je suis psychanalyste”. ... “Ah, ok, ben c’est le même ! je vais te présenter à ma copine, elle a besoin de toi !”
Présentations....
Merde, c’est Y. que nous avions recherché, avec la Maraude, sans la trouver... Et voilà que je l’ai devant moi !
La trentaine, très lucide elle aussi. Elle m’explique ses problèmes... Je l’écoute, je l’entends, j’entends sa souffrance surtout....
Je les revois demain... Avec ma trousse, et des sandwiches. Elles ont faim....
..................
Etre psy en rue....
Ca me fait penser à mon travail, déjà “hors cadre” avec des enfants autistes, au domicile de leurs parents.
Mes patients “à la rue” sont aussi, enfermés dans une forme d’autisme.
Nous n’avons pas à leur imposer un “cadre”, mais à accepter de nous fondre dans le leur. Comme pour les autistes : nous n’arriverons jamais à rien si nous voulons à tout prix les faire “sortir de leur bulle” : c’est à nous de les apprivoiser, comme le Petit Prince avec le renard, et d’entrer dans leur monde, pour engager, enfin, un dialogue et une écoute qui soient vrais ! Tisser des liens....




Iaqov Demarque
Psychanalyste