lundi 28 mai 2012

Les personnes de la rue , les artistes de la rue.... Par Guillaume Pélican.

Les personnes de la rue, les artistes de la rue....


Une réflexion de Guillaume Pélican


Que l’on soit psy ou artiste , la vie mentale , l’espace mental échappe , et échappe bien du point de vue de l’identité , de la conscience , et du point de vue qui rassemble nos processus d’activité mentale .
Pour les psy , l’approche des personnes en souffrance est établie .
J’avancerais ici par une espèce de modèle .

Prenons une école , qui est dans le rapport que l’on sait au travail ,aux autres , au corps enseignant et a la société .
Un élève avance dans cette trame d’impressions sociales , effets mentaux des présences , des présentations , des informations .
Les savoirs et les autres .
Mais l’élève ne connaît pas l’organisation de l’école , au sens d’un ensemble de parties dans un ensemble , de composition intellectuelle , artistique , perceptive , comme un jeu de société .
Ce qui signifie qu’il n’a pas la possibilité de motivation de construction de récit sur ces parties.
Des portes , des bureaux , des personnes qui parlent a un niveau ,un titre , d’une position , dans un flux , sur un fond …il ne va pas appliquer des connaissances géométriques , de dessin , de littérature, de math ,de physique .
Ce contexte et fortement découpé , et sans que la motivation et le lien social puissent être travailler avec les outils des activités et des connaissances .
Avec la société on retrouve ce même problème .
Je crois que nous pourrions essayer de créer un festival du jeu de société artistique avec le groupe psy en rue .
Et peut etre le faire entièrement a la craie au sol .


Voila la rue , chacun s’y prépare , au moment de sortir .
Croiser ce qui constitue la modification de l’attention en fonction de ce qui arrive .
Une représentation et une simulation de cette perception.
Le lien social dans un espace, ici, sous forme de jeu , possible a l’échelle d’une rue , d’un quartier , d’une ville .
Motivation pour les personnes de la rue a voir l’espace d’une ville comme un changement de case .
La case devient l’interface de la construction du lien a l’autre .
Case dans le monde sensible , et le monde sensible articulé au système perceptif dont la mémoire inspire l’espoir créatif et relationnel .
Transposition et parralelle dans l’espace mental .
A cotés de l’errance et sa singularité , une autre singularité en découverte tournée vers l’echange culturel .
Presque sans trop s’en rendre compte , sans effort couteux , la personne de la rue entreprend une démarche culturelle , en y trouvant peut etre quelques solutions .


Guillaume Pelican

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